24 rue François Rabelais
66000 Perpignan
Les Minimes, dont l’ordre fut fondé en 1493 par saint François de Paule étaient aussi appelés « Frères de la Victoire » depuis 1480. Ils édifièrent en 1575 ce couvent sur une partie de l’ancien quartier juif, dédièrent l’église à Notre-Dame-de-la-Victoire, et élevèrent en 1617 un grand cloître à double étage construit en brique et relativement bien conservé.
La Manutention militaire s’y établit au 19e siècle. Depuis son rachat par la commune à la fin du 20e siècle, le cloître et le chœur de l’ancienne église, divisée en deux par un plancher, ont été restaurés.
6 rue François Rabelais
66000 Perpignan
Les Dominicains se sont établis à Saint-Jacques en 1240 pour encadrer la population installée hors de la première enceinte. La grande église gothique couverte en charpente, un des deux cloîtres et la chapelle capitulaire nous sont parvenus assez bien conservés, malgré des incendies dévastateurs et une longue occupation de l’Armée en partie dès avant la Révolution française. Paradoxalement l’occupation militaire a sauvegardé cet ensemble remarquable, le seul des quatre couvents des ordres mendiants qui nous soit parvenu. L’église, devenue propriété de la ville, fut restaurée dans les années 1980.
45 rue François Rabelais
66000 Perpignan
L’Atelier d’urbanisme a pour vocation de mieux cibler les interventions sur le cadre de vie et l’urbanisme, mais également de mieux les faire comprendre. Dès sa création en 1993, L’Atelier s’est lancé avec passion dans l’inventaire de tous les besoins et insatisfactions relevés dans les quartiers. Des plus petites améliorations aux plus grandes réalisations d’aujourd’hui, nombreux sont les projets passés par L’Atelier d’urbanisme.
Place de la Révolution Française
66000 Perpignan
La chapelle du Tiers-Ordre du couvent des Dominicains fut achevée en 1774. C'est l'un des rares exemples d'architecture Louis XVI en Roussillon. On distingue trois niveaux superposés de décor peint : au thème religieux initial du peintre Jacques Gamelin succéda sous le Directoire une iconographie révolutionnaire de temple décadaire, unique en France, avec la déesse Minerve trônant au centre du chœur. Le décor fut à nouveau modifié sous la monarchie de Juillet par l’Armée, occupante des lieux. Transformé en chapelle de la garnison, l’édifice fut rétrocédé à la commune à la fin du 20e siècle.